tuSeo est le premier festival international du rire en République du Congo. Il est organisé depuis octobre 2004 à Brazzaville. tuSeo ½uvre pour la promotion de la création contemporaine des artistes d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique dans le domaine du rire en donnant l'occasion aux humoristes de porter leur talent à la connaissance du public tout en favorisant l'échange, notamment avec les humoristes d'autres pays. L'objectif visé est de : Faire de Brazzaville le carrefour du rire, permettre la circulation des spectacles du rire entre le Congo et l'étranger, amener les producteurs à promouvoir les créations du rire à travers des supports audiovisuels, écrits, multimédia et Internet, et surtout de faire de tuSeo une tribune pour les entreprises et attachés culturels des pays étrangers au Congo.
Les principales activités de tuSeo sont : Les spectacles, les conférences, les expositions, les ateliers, les stages pratiques, les projections films, une soirée des partenaires. Ces activités investissent différents espaces choisis pendant le festival et pour terminer une excursion pour la découverte de la ville et de ses environs.
- Après 4 années consécutives tuSeo change de statut pour devenir une biennale du rire
à partir de la 5ème édition prévue en octobre 2012 à Brazzaville.
Le changement de la viabilité de tuSeo est une vieille politique de ce projet. A la base l'idée était d'en faire déjà une biennal mais, dans le souci de le faire connaitre auprès du public de perpétuer l'habitude de ce festival à tous, aux mécènes, à la presse, aux institutions nous avions décidé de nous exercer à l'organisation annuelle de tuSeo, ce qui nous a permis de nous approprier la bonne organisation, de nous faire connaitre, de grandir notre expérience à chaque édition. L'objectif a plus ou moins été atteint dans la mesure où le festival est connu au-delà de nos frontières, réclamé au niveau de Brazzaville et même par certains de nos partenaires qui commençaient à nous appuyer, à nous faire confiance.
Mais la plus grande raison est due au manque des moyens financiers, matériels et logistiques qui ne sont pas aisés à trouver. C'est très difficile de réussir dans ces conditions, c'est fatigant moralement et psychologiquement de savoir qu'on se bat pour faire la promotion des arts et de la culture, qu'on essaie d'apporter notre contribution dans ce secteur sans toujours réussir à se faire remarquer à être encourager, on continue d'être présent parce qu'on aime ce qu'on fait, on espère donner la chance aux artistes d'émerger. Ne dit-on pas : Il faut reculer pour mieux sauter ?
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